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ungamerraconte.com

Blog d’écriture créative autour des jeux-vidéos ! Sous forme d’anecdotes de jeu ou de fanfictions parodiques :D

Dutch Van Der Linde, le Roi Sauvage - RED DEAD REDEMPTION 2 EPIC MODE

Dutch Van Der Linde, le Roi Sauvage - RED DEAD REDEMPTION 2 EPIC MODE

Dutch Van Der Linde n'a aucun souvenir de son père, il sait pourtant très bien ce que paternité représente, il en a même amélioré le concept. Dutch est un Père pour chacun de ses hommes. Il leur apprend à lire, écrire et penser par eux-mêmes. Il développe des raisonnements implacables sur la société dont il est fier d'être le rebut. Vous seriez même surpris d'être d'accord avec lui sur plusieurs points. Sa connaissance de la psyché humaine est redoutable et il sait que trop bien qu'un homme endoctriné en vaut deux.

 

Avant la baston et la poudre, il fait chanter les cœurs et ravive les bonnes consciences. Car ses hommes veulent être redoutés mais en même temps, agir pour une "bonne cause", une cause qui ne leur donnerait pas à rougir devant le bon Dieu s'ils devaient mourir dans l'action. Ses hommes ne sont pas autrement que d'autres mais ça, il ne leur dit pas, bien entendu. Sa bande n'est que le fruit du hasard des rencontres, mais c'est une vérité qu'il sait très bien dissimuler en lui donnant un nom, une réputation, une identité, toutes ces méthodes de cohésion de groupe qui ont fait leurs preuves depuis belle lurette. 

Cet état d'esprit qu'il combat, cette démission face à l'autorité et à la loi, ce renoncement à l'exercice de sa liberté au profit de la tranquillité, ce système, il le chérie silencieusement. Il aime ces non-armés qui le font se sentir armé, il aime ces lâches qui le font se sentir intrépide, ils forment un chemin de roses dont il s'échappe joyeusement depuis sa plus tendre enfance. Et rassemblés à travers champs, les hommes de la même stature que Dutch prient pour ne pas se rencontrer, ils se reconnaissent de loin et passent leur chemin avec respect. C'est comme s'ils avaient signé
un pacte avec le diable, jamais ils ne seraient confrontés à plus forts qu'eux-mêmes de toutes leurs vies. Ceux qui ne sauraient pas la vérité sur son invincibilité ne sont que les idiots et les touristes. Alors soit on se frotte à lui pour en recevoir quelques miettes, soit on le fuit comme la peste. Il connaît bien son public pour maintenant, orphelins, laissés pour compte, veuves, et parce que l'argent ne comblera jamais le manque d'un père ou la peur de la mort :

Dutch est un père pour chacun de ses hommes, un père qui sait donner de l'amour et un père qui châtie. Toujours aimer, toujours châtier. Et le reste va de soi. 

A l'aube d'une action,
un nouveau dieu se révèle devant les yeux ébahis de toute une bande. Et qu'ils donnent leurs forces et leurs vies pour parfois qu'une bouchée de pain, il vaut mieux se mettre à dos toute la société civile plutôt que le grand Dutch Van Der Linde en personne, celui qui représente tout ce qu'ils craignent sur terre et au-delà. 

Cette terre est faite de liberté, de liberté criminelle.

Cette terre est faite de liberté, de liberté criminelle.

Il est un pur produit de son environnement.

 

Physiquement malade de voir la civilisation prendre du terrain, heureusement elle produit les moyens de sa propre destruction, poudre, dynamite, fusil et il en profite plus qu’il ne faut.

 

Nomade dans l’âme, amoureux parfois de ces habitations perdues dans les plaines, que les animaux sauvages savent préserver, il ne peut se faire ni à l’idée de leurs disparitions ni à celle de leurs survies. Ce ne peut pas durer, la terreur et sa beauté saisissante ne peuvent durer. La vie ne peut rester aussi simple, son organisation aussi romantique, engageant insensiblement et à chaque instant son diagnostic vital.

 

Et puisque tous les Dutch Van Der Linde mourront avec lui, s’évanouiront dans la nature, iront mourir comme ils ont vécu, insaisissables, comme des rois sauvages. 

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