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ungamerraconte.com

Blog d’écriture créative autour des jeux-vidéos ! Sous forme d’anecdotes de jeu ou de fanfictions parodiques :D

Ep 4 La longue route vers la Vérité - PHANTASMAGORIA 2 SCÉNAR RATÉ

SCÉNAR RATÉ - Les pires expériences de jeu retranscrites dans le plus pur style !

- Bonjour Monsieur Curtis, c’est Rosalie de Wyntech, on m’a demandé d’appeler tous les gens de votre service pour vous prévenir que nous n’aurons pas besoin de vous aujourd’hui.

Curtis écoutait à peine la voix guillerette au téléphone qui lui disait de si bonne heure, d’aller se recoucher. Son torse nu laisse encore voir des traces rouges de mutilation, comme des griffes dont il n’avait rien senti, ni la violence ni la passion.

- Pourquoi ?! s’exclame-t-il tout à coup.

- Il y a eu un autre meurtre, monsieur.

La voix à l’autre bout du fil était d’une insensibilité exemplaire, mais le coup de massue ne fut pas moins pénible.

 

-QUOI ? Qui, qui est-ce ??

- Je ne peux pas vous le dire, monsieur Curtis.

- Mais qui est-ce ?? RÉPONDEZ!RÉPONDEZ BON SANG!

- C’est Tom, monsieur.

Son supérieur qui se rebellait contre le grand boss et qui encaissait les menaces de mort à la pelle. Il a été assassiné

 

Curtis jouait mal la surprise. Que s’était-il passé encore hier soir, dans sa misérable vie ? Il raccrocha alors qu’on sonnait à la porte. Il fut si joyeuxde ne pas se retrouver immédiatement seul avec sa conscience après cet appel des plus accablants.

C’était son inspectrice de police préférée

C’était son inspectrice de police préférée

- Que faisiez-vous entre 20h et minuit, monsieur Craigg ?

- Heureux de vous revoir aussi, inspecteur !

 

Dès qu’il voyait sa tête, son côté moqueur/ironique/tête à claque ressortait instantanément, il ne savait pas pourquoi. Ils s’installent dans le « salon ».

 

- Alors ?

J’étais avec Thérèse.

- Ah vraiment. Jusqu’à quelle heure êtes-vous resté avec elle ?

 

Les souvenirs de la nuit dernière lui revenaient soudain et très distinctement, mais seulement jusqu’à un certain point.

 

- Jusqu’à tard. Je ne sais pas exactement…

 

Curtis se sentait transporté.

Il ne voulait pas se souvenir, pourquoi ?

Il ne voulait pas se souvenir, pourquoi ?

- … Je suis allé me coucher et quand je me suis réveillé, elle était partie.

 

- Elle est où à présent ?

 

L’inspecteur ne semblait absolument pas le croire. Elle insistait néanmoins pour savoir où était Thérèse alors que Curtis restait obnubilé par des choses bizarres qui se passaient au plafond. Il ne savait vraiment pas où elle était ! Elle le croyait encore moins alors qu’il martelait qu’elle n’était pas sa petite amie et qu’il n’avait pas à savoir où elle était.

 

- Monsieur Curtis. Connaissez-vous quelqu’un qui détestait Tom ?

 

Oui, évidemment! Vive la délation contre ce bon vieux Paul Warner (le grand boss méchant).

Mais c’est quoi au-dessus de vous ????!!

Mais c’est quoi au-dessus de vous ????!!

Curtis n’entendait plus rien, ne voyait que ce MONSTRE sortir des entrailles de son appartement, son appartement contaminé à en devenir malade. Elle savait qu’il était cinglé, ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne se retrouve aux fins fonds d’une cellule!

 

Il se souvenait d'hier soir. Les menottes, les liens, la dictature de Thérèse mais rien à voir ! Ce n’était pas mal ! Pas un Meurtre

Thérèse, dictatrice

Thérèse, dictatrice

Il n’était plus question de se laisser avoir par un quelconque doublehallucinations ou voix schizophréniques. L’enjeu était maintenant trop énorme. Même une inspecteur de police incompétente qu’il n’avait vu que deux fois, n’avait plus aucun doute sur sa prétendue folie !  Il faisait même un fuck à son reflet dans le miroir. Mais son appartement est contaminé, même Blob ! Il mange de la chair de sang « Tu en veux ? Hahaha ! » 

Qu’y-a-t-il au courrier avant de replonger pour de bon ? 

« Rejoins-moi au Borderline ce soir. Il est temps de faire le grand saut. Oseras-tu le faire, Curtis ? » Thérèse

- Mais dans quelle histoire suis-je en train de me fourrer ? - 

Oh ! et encore une lettre d’insulte de votre défunte mère, Curtis. Bonne journée !

Oh ! et encore une lettre d’insulte de votre défunte mère, Curtis. Bonne journée !

Curtis doit absolument soooooortir de cet appart avant de devenir complètement fou. Il décide d’aller quand même au bureau. Ce travail était la source de tous ses malheurs mais que pouvait-il faire d’autre que se rattacher à sa bonne vieille routine ?

Comme il fallait s’y attendre, les bureaux sont vides. Il s’approche sans méfiance du sien mais telle une hallucination surgissant dans le noir, l’inspectrice l’arrête dans le couloir. Elle est toujours aussi menaçante.

 

- Mais rien ne vous arrête vous ! Qu’est-ce que vous faites là (malgré mes menaces) ?

- Je ne suis pas là pour fouiner, je dois juste récupérer des notes importantes pour mon travail.

-Conneries ! Vous continuez à mentir et je vous fais arrêter !

- Bien. 

 

Curtis mobilisa son regard le plus intimidant pour l’alerter quant aux agissements illégaux de Wyntech mais il fut très vite rattrapé par sa conscience malade. Plus il parlait de ses soupçons sur son boss, Paul Warner, plus les morts revenaient devant ses yeux et voulaient l’intimider à son tour. Cela n’eut pour seul effet que d’enflammer le désir déjà très présent de l’inspectrice, de coffrer Curtis pour ces assassinats de sang-froid. Était-il tellement épris des coups et des brûlures que Thérèse aimait lui infliger, jusqu’à se laisser mener à l’ultime douleur, la chaise électrique ? Curtis s’enfuit sans se faire prier une nouvelle fois.

Trévor l’attendait au café, devant une glace immangeable.

Trévor l’attendait au café, devant une glace immangeable.

Il voulait lui parler sérieusement, d’homme à homme. La mort de Tom l’avait sérieusement affecté. 

- Curtis, tu dois quitter la ville pendant un certain temps. Être suspecté de meurtre n’est pas anodin, même par cette incompétente. Il faut que tu partes avant le prochain meurtre.

- Le prochain ? Meurtre ? 

Curtis se révéla excellent comédien. Il parut, l’espace d’un instant, « normal ». C’était l’effet Trévor. Au milieu des potins, ragots et compte-rendu de rancards qu’ils s’échangèrent, Trévor lui promit (certes à contrecœur) de l’aider dans son enquête sur les secrets des expérimentations illégales de Wyntech, en particulier le projet Threshold, bien sûr. Curtis se demandait toutefois si en lui racontant ses rencontres amoureuses, Trévor ne cherchait pas, consciemment ou non, à l’exciter lui-mêmeC’est Curtis qui finira la glace.

 

Curtis se retrouva en catastrophe dans le bureau de sa psy. Rien ne va plus depuis la mort de Tom (en fait depuis plus longtemps que ça, mais ne lui en tenons pas rigueur). Mais tout cela ne servait à rien. S’il devait lui avouer ne serait qu’un dixième de ce qu’il vivait chaque jour, elle l’enverrait directement dans une de ces maisons de fous. Il préfère mourir. 

 

Le patient Curtis Craigg a été la victime d’une grave attaque psychotique aujourd’hui, marquée d’une forte paranoïa et d’une rage irrationnelle (tu m’étonnes ! ) - 

 

De retour chez lui, Joyce vient lui rendre visite. Il vient de subir pour la première fois en se regardant dans le miroir, une hallucination qui transforma une partie de son corps, et fit jaillir de ses yeux des éclairs électriques. Il en mutilait impitoyablement son reflet. Il eut avec elle presque l’exact même conversation qu’il eut avec Trévor. La mort de Tom, l’envie de quitter la ville… L’issue de la discussion fut seulement plus directement erotique.

Mais Curtis n’ayant pas pensé à enlever le piercing tout frais à son nombril

Mais Curtis n’ayant pas pensé à enlever le piercing tout frais à son nombril

Celui-ci éveilla ses soupçons quant à une éventuelle liaison avec ThérèseJoyce partit un peu précipitamment. 

 

Cela ne détourna en rien Curtis de ses projets.La nuit tombée, il força la serrure du bureau du boss, Paul Warner, dans lequel il s’était déjà introduit pour fouiner dans la réserve mystérieuse. Il s’octroya sur le PC resté allumé, le niveau de sécurité maximum lui accordant tous les accès dans l’entreprise. 

- Je t’ai eu, fils de pute!

 

Surveille ton langage, Curtis, lui répond l’ordinateur, de cette même voix sentencieuse qu’il est le seul à entendre. Je devrai te rincer la bouche avec du savon.

La voix révèle enfin son vraie visage sur l'écran

La voix révèle enfin son vraie visage sur l'écran

Il pénètre d’un air satisfait de son tout nouveau badge, dans le compartiment secret de Wyntech. Là, les murs sont blancs et les couloirs immenses et vides, comme ceux d’un hôpital. Les souvenirs l’envahissent, il y était déjà venu étant petit. Il s’approche enfin de la vérité.Partout, des indices des tortures qu’ils infligent à leurs cobayes humains prisonniers au nom de la science et du progrès. Ils leur enfilaient des camisoles de force et les plongeaient dans une horreur indicible. Dans l’errance des pièces qu’il visite, les Curtis adulte et enfant se confondent. Son père l’aurait-il utilisé par manque de « patient » ?

Il finit par s’installer à un poste de travail des plus étranges, qui semble l’inspirer.

Il finit par s’installer à un poste de travail des plus étranges, qui semble l’inspirer.

Que va-t-il découvrir ?  

 

Quel rôle lui a fait jouer son père dans cette expérimentation abjecte ?

 

Il y aura une surprise pour le final ! À la semaine prochaine :)

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