Assassin’s Fight Club Origins, ACO ULTIMATE FANFICTION

Et sinon vous ne vous attendiez pas à un tel twist dans cette histoire insipide ?

Inspiré de : un glitch trouvé sur le net où Aya apparaît sous les traits de Bayek 

Jeu : Assassin's Creed Origins 

Égypte -49 av JC

Je me prénomme Bayek. Je suis un être de la décadence et de la chute; anciennement Medjäy, une profession tombée dans l’oubli, 2ème membre fondateur d’une nouvelle secte dont je ne suis en fait que la victime, je ne suis personne. On me reproche mon manque de personnalité, ma faiblesse, mon émotivité quand je rencontre un garçon de l’âge de mon fils décédé, mon charisme digne d’un mauvais reboot de super-héros. Je ne vis que pour assouvir une vengeance qui n’inspire personne et pour me plaindre d’une vie qu’on m’a volée, une vie pas plus intéressante d’ailleurs. 

La véritable héroïne, celle qui joue à un meilleur jeu, c’est ma femme, Aya. Elle a de l’ambition, de l’originalité, elle est unique, elle captive les gens. Enfin je crois. Je l’ai rencontré par hasard lors d’un voyage à Alexandrie, elle vendait des savons aux propriétés miraculeuses. Elle plaisantait sur leur fabrication, soi-disant à base de graisse humaine. Elle sait persuader, intimider, baratiner, impressionner, se faire aimer. Que demande le peuple ? Mais depuis la mort de mon fils, elle ne me supportait plus. J’avais perdu tout ce qui l’avait séduite la première fois que nos regards s’étaient croisés. C’est à ce moment-là qu’elle a commencé à me frapper, d’abord des mots, des insultes, puis des humiliations, une méfiance qui s’installe, des provocations. N’ai-je vraiment aucune conviction, aucune proposition à faire au monde? Je n’avais plus qu’à la suivre dans toutes ses ambitions.

Après une vengeance qui ne soulagea personne, nous avons fondé cette secte, ce club de fight, d’abord à Siwa puis dans toutes les villes importantes d’Égypte. Ce fut un franc succès. Tous les hommes de pouvoir devaient payer, nous n’étions plus insignifiants, plus les victimes d’une propagande qui nous désignaient comme les héros d’une intrigue inexistante. Les Assassins, comme on aimait s’appeler. C’était une drogue, une thérapie de groupe, une compétition infinie pour rester en vie. On recevait enfin les coups qu’on méritait, et on les rendait avec une force décuplée et une liberté irrépressible. Jusqu’au jour où…

- Comment m’avez-vous appelé? 
- Aya, Aya ! Qu’est-ce qui vous prend, le guerrier efféminé? Vous avez beau être le meilleur dans l’arène, faut savoir vous gérer au quotidien!
Cléopâtre… Cléopâtre elle-même, notre ancienne commanditaire, qui avait toujours semblé m’ignorer en faveur d’Aya… Pourquoi m’avait-elle appelé Aya? Une visite imprévue d’un conseiller du pharaon me permit de faire diversion. C’était complètement flippant. 
- Bonjour Bayek.
Aya venait d’apparaître de nulle part dans la petite pièce où je me cachais pour mettre les choses au clair dans mon esprit. 
- Aya ! Pourquoi les gens me prennent pour toi? 
- Tu le sais très bien.
- Non ! Pourquoi les gens pensent que je suis toi?
Simultanément à cette profonde interrogation, des visions me revenaient comme des mirages du désert. Les batailles navales, les négociations avec les Grecs et les Romains, le meurtre de César, cette pugnacité, cette liberté d’action, cette lucidité sur l’avenir de l’Égypte…
- Parce que nous sommes la même personne. 
- Bien. 
- Je ne comprends pas…
- Tu devais être le héros principal d’une histoire que des milliers de fans attendaient, les origines des Assassins, un homme qui a inspiré des personnages que tout le monde adore, Ezio, Altaïr… Mais tu ne pouvais pas le faire tout seul. Parfois tu m’incarnais, d’autres tu imaginais me regarder, puis petit à petit tu es devenu… moi. Je n’ai plus qu’à me retirer dans une histoire de séparation pas crédible pour un sou et tu vas enfin être capable de porter cet opus tout seul…

Putain! Tout ce merdier juste parce que mes auteurs ont foiré mon écriture et ma personnalité..!

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